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mardi 23 avril 2024
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5 étapes à suivre pour prendre les bonnes décisions (et les faire appliquer)

Sales-strategy-5-things-being-a-senior-sales-manager-taught-meEtre un bon manager, c’est savoir prendre des décisions et les faire appliquer par ses employés. Ce processus est souvent loin d’être simple et requiert la prise en compte de plusieurs éléments. Voici quelques clés qui vous aideront à conduire le changement parmi vos salariés en douceur.

Prendre une décision, c’est bien. Que cette décision soit partagée par vos employés et appliquée, c’est mieux. C’est même nécessaire pour que la décision ne reste pas à l’état de graine : plantée mais pas germée.

Historiquement, le processus était simple. Les chefs d’entreprises et managers régnaient en maitre sur des employés qui n’était considérés que comme des subordonnées qui n’avaient pas à être impliqué dans les prises de décisions. Aujourd’hui, nous sommes (fort heureusement !) sortis de ce schéma d’organisation et la gouvernance des entreprises fait la part belle à la participation des salariés et à la démocratisation des choix d’évolution.

Sans remettre en question le bien-fondé de la nouvelle place accordée aux salariés, il faut tout de même avouer qu’elle ne va pas sans une complexification des prises de décisions et de leur application.

Participation et partage avec les employés

La clé de la réussite dans cette entreprise est la communication et le partage entre salariés et managers le plus en amont possible dans le processus de décision. Bien souvent, c’est cette communication mal gérée qui met en péril l’application d’une décision qui n’a pas été comprise par ceux qu’elle concerne. Faire participer les salariés et ne pas prendre en compte leur point de vue, c’est s’assurer d’installer de profondes frustrations et désillusions qui constitueront les bases sur lesquelles s’érigeront l’opposition au changement.

L’idée n’est pas de trouver la décision qui convienne à tout le monde mais celle qui ne sera rejetée par personne. La force du rejet est bien supérieure à celle de l’approbation et l’absence d’opposition est à la décision ce que l’eau et le soleil sont à la graine. Elle va lui permettre de germer.

Voilà cinq étapes à suivre pour supprimer toute opposition et velléité révolutionnaire parmi vos employés :

Commencer par formuler clairement ce que vous proposez et assurez-vous que tous vos collaborateurs ont compris. N’oubliez pas qu’entre ce que vous pensez, ce que vous croyez dire, ce que vous dites, ce que votre interlocuteur a envie d’entendre, ce qu’il entend, ce qu’il a envie de comprendre, ce qu’il comprend, etc. il y en a des possibilités de mal se comprendre ! Une bonne façon de vérifier que votre proposition a bien été comprise : la faire reformuler par vos employés avec leurs propres mots.

Ecouter les réactions

La deuxième étape est d’écouter les réactions et de mettre le doigt sur les mécanismes d’opposition afin de pouvoir les désamorcer. Soyez à l’écoute, tendez une oreille à la fois attentive et active aux griefs de vos collaborateurs. Creusez pour comprendre où se cache le rejet, quelles en sont les causes profondes.

Ne laissez personne de côté ! Il est plus facile pour certains individus d’exprimer leurs désaccords que pour d’autres. Tout le monde n’est pas né pour être un leader de la revendication. Installez des processus qui feront en sorte que tout le monde sans exception se soit exprimé.

Discutez, débattez, argumentez, examinez, délibérez et discutez encore. Prenez le temps de cet échange, c’est celui que vous ne perdrez pas à vous battre avec vos employés par la suite pour leur imposer un changement qui ne passe pas. A force de discussion, toutes les objections auront émergé et se seront épuisé dans un mécanisme naturel de douce pression sociale et d’écoute réciproque.

Enfin, formalisez la prise de décision par une approbation officielle, comme une signature apposée au bas d’un document résumant ce qui a été arrêté. Vous pourrez toujours vous y référer par la suite en cas de litiges.

Ces étapes devraient vous permettre de faire sentir à vos employés qu’ils ont été impliqués dans le processus de décision. Or implication rime avec acceptation. Si cette décision leur semble être autant la leur que la vôtre, elle passera… comme une lettre à la poste !




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