Au cours de la seconde édition du forum de l’emploi et de entrepreneuriat féminin les 6 et 7 mars 2015, Mme Martine STUDER, PDG d’Ocean Ogyvi et PCA de Bolloré Africa Logistique s’est appuyée sur la bible pour rappeler que l’on naît influente.« On ne devient pas femme d’influence, on naît femme d’influence, attaque-t-elle d’entrée. C’est une faculté que possèdent toutes les femmes. L’influence peut être visible ou latente mais elle doit être cultivée, nourrie, entretenue, sinon elle ne verra jamais le jour. Comme toute semence ». Pour activer
cette source d’influence qui sommeil en chacune des femmes, renseigne-t-elle, il faut avoir de soi, la confiance en ses propres capacités et être capable d’impacter son environnement immédiat (famille,enfants, proches, en entreprises, etc.). Selon la ministre, cette faculté est le propre des femmes qui sont patientes, maternelles, charismatiques, attentionnées, etc. « Pour être influente, il faut activer certains leviers et accepter certaines choses. Etre influence demande d’être organisée chez soi et dehors, d’avoir une ouverture d’esprit, de la persévérance,
de renforcer ses capacités, de se trouver un mentor et d’avoir l’humilité d’être coachée, de cultiver le dépassement de soi, et d’être performantes, en plus d’être compétentes », a déclaré en substance Martine Coffie Studer, qui a ainsi dressé le profil de la femme influente. La plupart des entreprises françaises qui ont su résister à la grave crise économique de 2009 étaient dirigées par des femmes, révèle l’ancienne ministre de la Communication. A l’entendre, les femmes ont développé une manière de diriger qui est différente de celle des hommes et sont
plus performantes dans la gestion de plusieurs activités en même temps. Elles sont en outre plus portées sur la recherche de consensus, moins assoiffées de pouvoir.
