« Aujourd’hui près d’une personne sur sept est illettrée. Et sur les 860 millions d’illettrés dans le monde, 500 millions sont des femmes. »
Kandia Camara: « Nouvelles technologies, un moyen pour freiner l’analphabétisme »
Comme chaque année, la communauté internationale célèbre, le 8 septembre, la Journée internationale de l’alphabétisation. En Côte d’Ivoire, Kandia Camara, ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement Technique, a invité « les populations à s’ouvrir aux nouvelles technologies pour freiner davantage l’analphabétisme dans le pays ». Avant de déplorer « le taux malheureusement élevé des analphabètes, en dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics ».
La première responsable de l’Éducation nationale a tenu ces propos dans un communiqué diffusé sur la Rti1, 24 heures avant la célébration de ladite journée. Le thème retenu cette année est: « Alphabétisation au service du développement durable ».
Kandia Camara a reconnu également « les causes du faible taux d’alphabétisation. Elles sont d’ordre économique, culturel et institutionnel. C’est ce qui légitime nos efforts accrus dans le sens de la scolarisation universelle ».
« En attirant l’attention de la communauté des hommes sur la conjonction entre le savoir et le développement durable, cette thématique pousse à une question fondamentale de la société contemporaine: celle de donner aux hommes et aux femmes les clés de leur épanouissement. Car, l’alphabétisation les dispose à être des artisans d’un développement humain plus équilibré ».
En Côte d’Ivoire, le taux d’analphabétisme est estimé à 51% dont les 2/3 sont des femmes, selon une étude faite par l’institut des statistiques de l’Unesco en 2002. L’ambition de la Côte d’Ivoire est de le faire baisser de 51 % à 35% en 2020, a expliqué Kandia Camara.
L’Organisation des Nations unies pour l’Éducation, la science et la culture (Unesco) estime: « l’alphabétisation est l’un des principaux éléments nécessaires pour promouvoir le développement durable. Car, elle donne aux individus les moyens de prendre les bonnes décisions dans le domaine de la croissance économique, du développement social et de l’intégration environnementale…»
